- marrant
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marrant, ante [ marɑ̃, ɑ̃t ] adj.• 1901; de se marrer♦ Fam.1 ♦ Amusant. ⇒ comique, drôle, fam. rigolo. Histoire marrante. Il n'est pas marrant, ce type. Ce n'est pas marrant de se lever si tôt !2 ♦ Bizarre, curieux, étonnant. C'est marrant qu'il n'ait rien dit.♢ (Personnes) T'es marrante, toi, si tu crois qu'on a le temps.⊗ CONTR. Triste; ordinaire.
● marrant, marrante adjectif (de se marrer) Familier Qui est très amusant, très drôle : Une histoire marrante. Qui est bizarre, étonnant : C'est marrant qu'il ne soit pas encore là. ● marrant, marrante (expressions) adjectif (de se marrer) Familier Ne pas être marrant, être dur, sévère en parlant de quelqu'un ; être difficile, ardu en parlant de quelque chose : Avoir un professeur pas marrant. ● marrant, marrante adjectif et nom Qui est farfelu, drôle, voire un peu fou : C'est un petit marrant qui se croit tout permis.marrant, anteadj. (et n.) Fam. Drôle, amusant.— Subst. Un petit marrant.|| Curieux, étonnant. C'est marrant qu'il ne t'ait pas prévenu.⇒MARRANT, -ANTE, adj.Pop. et fam.A. —Drôle, amusant. Synon. rigolo, tordant. Petitmathieu m'expliquait son bonheur: — Ce qu'elle est marrante! Avec ça, bonne fille (MORAND, Ouv. la nuit, 1922, p.182). Ils avaient risqué le cinéma un dimanche. Il y avait un Max Linder, qui était marrant (ARAGON, Beaux quart., 1936, p.295):• ♦ — Et maintenant, où m'emmenez-vous? — Vous n'aimez ni le jazz, ni la danse? — Non. — On peut essayer le Tropique du Cancer. — C'est marrant? — Vous en connaissez, vous, des boîtes marrantes?BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p.52.— Expr. C'est pas marrant. C'est pas marrant (...) de rester dans une cave quand les autres se battent (SARTRE, Mort ds âme, 1949, p.170).— Emploi subst. [Appliqué à une pers.] «Le Coucher du Soleil» était le bistrot attenant au Palace. Jaja, un «marrant» y était préposé au rinçage des bouteilles (FALLET, Banl. sud-est, 1947, p.34). Ah! vous alors, vous êtes des drôles de marrants (AYMÉ, Mouche, 1957, p.143).B. —Bizarre, étonnant. T'as la vocation militaire?... c'est marrant quand même!... Il me considérait avec soin... Il me retrouvait tout insolite (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p.691). Il n'y a pas de problème; il n'y a que des solutions. L'esprit de l'homme invente ensuite le problème. Il voit des problèmes partout. C'est marrant (GIDE, Feuillets d'automne, 1947, p.309).Prononc. et Orth.: [
], fém. [-
]. QUENEAU, Exerc. style, 1947, p.72: marant. Étymol. et Hist. 1901 adj. «amusant» (BRUANT, p.21); 1935 subst. masc. (ds ESN.). Part. prés. subst. de marrer (se). Fréq. abs. littér.: 79.marrant, ante [maʀɑ̃, ɑ̃t] adj.❖♦ Familier, courant.1 Amusant. ⇒ Bidonnant, comique, drôle, gondolant, rigolo, tordant. || Histoire marrante. || Il est marrant, ce type. || Ce n'est pas (c'est pas) marrant ce qui t'arrive.2 Bizarre, curieux, étonnant. ⇒ Drôle.0 (…) il n'y a pas de problème; il n'y a que des solutions. L'esprit de l'homme (…) voit des problèmes partout. C'est marrant. (C'est la première fois que j'emploie ce mot affreux; je ne sais même pas comment l'écrire… Mais c'est le seul qui convient).Gide, Journal, nov. 1947.♦ (Personnes). Dont le comportement, les paroles sont étranges. → Drôle. || T'es marrante, toi, si tu crois qu'on a le temps d'aller au cinéma !❖CONTR. Triste.HOM. Marante.
Encyclopédie Universelle. 2012.